Signature des conventions de cofinancement des sous-projets communaux entre les communes bénéficiaires des régions de l’Adamaoua et de l’Est et le Projet de Développement de l’Elevage (PRODEL)
12/12/2018Cérémonie solennelle de présentation des vœux de nouvel an au ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales
30/01/2019Selon la Banque mondiale (BM), l’agriculture représente plus de la moitié des recettes d’exportation non pétrolières et emploie presque 60 % de la population au Cameroun.
En 2017, cette activité qui redevient un métier d’avenir, a contribué à la croissance du Cameroun à hauteur de 76,38% d’après le ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader).
Dans ce pays à l’économie la plus diversifiée d’Afrique centrale, l’élevage qui attire de plus en plus de jeunes, apporte chaque année, une contribution dans la sous région d’au moins 5,84% du PIB de la Cemac.
Les pays voisins dépendent donc largement du Cameroun pour l’agriculture et l’élevage.
Il se trouve toutefois que l’attrait pour l’élevage se heurte à d’énormes difficultés.
C’est la raison pour laquelle les autorités déploient des efforts pour faire de l’élevage un des maillons forts de l’économie Camerounaise à l’horizon 2035.
La principale difficulté qui plombe régulièrement le travail des petits éleveurs, c’est le financement. Pour aider ces petits éleveurs à surpasser leurs difficultés le Projet de développement de l’élevage au Cameroun (Prodel) a été mis en place en 2017.
Le gouvernement camerounais a bénéficié d’un accord de crédit intervenu le 7 juin 2017, avec l’association internationale de développement (IDA). Le montant qui est de 100 millions de dollars (60 milliards FCFA) vise à financer le Prodel.
Cet accord entré en vigueur le 13 septembre 2017 pour une durée de cinq ans et d’une envergure nationale, finance en effet les élevages de de caprins, de bovins, de porcins, d’ovins et d’avicoles.
Le Prodel vise à assurer la couverture nationale des besoins en viande et en produits d’élevage divers qui respectent les normes sanitaires, qualitatives et sécuritaires.
Les bénéficiaires sont des agro-éleveurs, dont des jeunes et des femmes.
Les Groupements d’intérêt communautaires (GIC) et coopératives de toutes les filières d’élevage font également partie des principaux bénéficiaires.
120 mille ménages d’éleveurs ainsi que les opérateurs et entreprises privés de petite et moyenne tailles (estimées à 20 mille) sont les principales cibles.
Conventions de financement
Concrètement à travers ces financements les communes devront résoudre les problèmes d’approvisionnement en eau par la création des forages.
Les magistrats municipaux devront également limiter les questions de conflits agropastoraux et matérialiser les pistes de bétail. Et, la création des parcs de vaccination.