Atelier national de présentation des guides technico-économiques élaborés dans le cadre du PPEA
16/11/2018Signature des conventions de cofinancement des sous-projets communaux entre les communes bénéficiaires des régions de l’Adamaoua et de l’Est et le Projet de Développement de l’Elevage (PRODEL)
12/12/2018L’alimentation est le maillon central dans l’élevage. Par ailleurs, d’après le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, Dr Taïga, il existe une corrélation entre la qualité de la nourriture des bêtes et la qualité de la viande et des produits dérivés. Au Cameroun, une difficulté se pose en la matière : l’accès à l’aliment de qualité. Selon un constat de ce ministère, on assiste à un rétrécissement de l’espace pastoral et à l’envahissement croissant des pestes de pâturages. L’utilisation d’antibiotiques dans les aliments d’animaux est aussi décriée. Un ensemble de faits qui suscitent une interrogation : comment développer la production de lait et de viande pour répondre à la demande locale à long terme ?
Cette question et bien d’autres ont constitué la trame de fond du forum sur l’alimentation animale qui s’est tenue mardi à Yaoundé. En ouvrant officiellement l’évènement, le ministre Taïga a lancé une exhortation aux éleveurs : « Il faut que nous nous interrogions sur la qualité de certains aliments servis aux animaux, ceci en mettant un accent sur les aliments vendus dans nos exploitations ». Une situation préoccupant quand on sait que le Cameroun dispose d’un capital actuel estimé à près de six millions de bovins, sept millions de petits ruminants, plus d’un million de porcins et 80 millions de volailles. Le mode d’alimentation pour les polygastriques repose sur le pâturage naturel, mais le ministre déplore l’utilisation abusive des antibiotiques dans l’alimentation animale. Ce qui engendre le développement de la résistance aux antimicrobiens.